Jillian K. Wesker, 14 ans mais déjà plus une enfant [en cours]

Raconte ton histoire...

« - Bonjour, Chris... Dit-il adossé à la porte. Je ne l'avais pas entendu entrer, pourtant il était bien là, face à moi... Lui qui c'était absenté plusieurs mois revenait enfin. J'avais bien cru qu'il ne passerait jamais la porte, depuis qu'il avait levé le camp... - Al ! M’écriai-je. Tu es revenu ! Je n'aurais jamais cru que ..., commençai-je sans pouvoir finir ma phrase. - Pensais-tu réellement que je t'abandonnerais ? Je t'ai déjà expliqué que je ne peux pas rester, je suis bien trop dangereux pour toi. Seulement ce n'est pas une raison pour que je ne revienne pas te voir. As-tu réellement si peu confiance en moi ? - Non, ce n'est pas ça. Ne le prend pas mal je t'en prie. Tu m'as tellement manqué. C'est juste que je ne m'attendais pas à te revoir. En tout cas pas maintenant. - Comment ça pas maintenant ? Ce passe-t-il quelque chose de particulier ? - Il y a de plus en plus de rebelles, de plus en plus d'attaques contre les pacificateurs et le Capitole, je pensais seulement que tu ne trouverais pas le temps de venir me voir. - Tu es une mauvaise menteuse, Chris, rit-il en s'approchant - enfin ! - de moi. Il y a quelque chose que tu ne me dis pas. Et qui me concerne, qui plus est, précisa-t-il avant de retirer ses lunettes noires. Tes yeux sont plus explicites que tu ne le voudrais... Je me perdis quelques instants dans ses magnifiques yeux bleus sombre avant de me reprendre. Je respirais un grand coup. - Al ... je suis enceinte, dis-je tout en guettant sa réaction. J'eu beau faire de gros efforts pour être attentive, je ne vis rien. Il ne laissa rien transparaitre avec au moins une longue minute de silence insoutenable. Ne sachant sans doute pas quoi dire, il détourna le regard et passa sa main dans ses cheveux. - Je m'attendais a beaucoup de choses, Chris... Mais certainement pas à... Une nouvelle comme celle-là... - Je me doute que ce n'est pas du tout ce à quoi tu t'attendais. Et je sais que ce n'est surement pas le bon moment pour avoir un enfant. Mais il est là, et je ne peux rien y faire Al. J'aime déjà ce bébé, et j'espère qu'il en sera de même pour toi . - Mon seul regret par rapport à cet enfant, c'est de ne pouvoir être un bon père. Je n'ai aucune envie que ce bébé ait une enfance comme la mienne... Mais au moins, à défaut d'avoir ses deux parents, il aura au moins une mère aimante et attentive... Et puis il franchit le pas qui nous séparait encore passant ses mains sur mon ventre avant de se figer sur mes hanches. Sachant qu'il ne le ferait pas, je l'embrassai. - Je t'aime, Chris, ajouta-t-il. Dis-moi que tu le sais. Dis-moi que notre enfant le saura. Je me retins de pleurer. - Bien sûr que je le sais, Al. Et sois sur que notre bébé le saura également, lui répondis-je en caressant mon ventre d'une main et en serrant la sienne de l'autre. Malgré tout, un certain malaise demeurait, pour sa part du moins. Il s'efforça lui-même de le dissipé : - As-tu déjà des idées... De prénom, je veux dire. - J'y ai réfléchit. Je pensais à William si c'est un garçon et ... peut-être à Gabrielle si c'est une fille. Qu'en penses-tu ? - William Wesker..., réfléchit-il. Gabrielle Wesker... Les deux sonnent plutôt bien, sourit-il. - Al, dis-je, embarrassée, l'enfant ne doit pas porter ton nom. Je ne voulais pas le blesser mais je devais le lui dire maintenant. J'aurais aimé qu'il s'en rende compte seul mais il ne l'avait pas fait. - Il ne peut pas porter le nom d'un rebelle, ce serait trop risqué pour lui. - Chris ! Se défendit-il. Cet enfant est aussi le mien ! Regarde autour de toi, chaque enfant porte le nom de son père, pourquoi n'y aurait-il pas le droit ? -Tout simplement parce que son père est détesté et recherché par tous les membres du gouvernement ! Tu ne voudrais tout de même pas le mettre en danger ? Rétorquai-je - Mais que pourrait apporter la mort d'un enfant au Capitole ? Je ne laisserais jamais une personne qui pourrait vous vouloir du mal s'approcher de vous, tu m'entends. Même si je ne suis pas là, j'ai des yeux partout, au même titre que ce gouvernement que tu redoutes. - La mort d'un enfant ne leur apporterait rien. Mais la mort de ton enfant, excepté de leur apporter une immense satisfaction, leur donnerais une occasion de te punir de tout ce que tu leur à fait subir. - Ne m'en veut pas, je t'en prie. Si il n'y avait aucun risque pour notre enfant, évidemment qu'il aurait porté ton nom, mais tu n'es pas n'importe qui, Al, tu es un résistant. - Justement ! Ce statut m'empêche déjà d'être présent... Je ne veux pas que notre bébé ignore qui je suis. Tout ce que je suis en mesure de lui léguer, c'est mon nom, rien d'autre. Tu as une maison, un emploi... Moi, je n'ai rien d'autre. - Tu aurais pu rester, la vie aurait été tellement plus simple. Mais, tu ne choisis jamais la solution de facilité, dis-je avec un sourire triste. Dire que c'est un de tes traits de caractère que j'ai toujours aimé ! Il s'avança et me serra dans ses bras. Je restais quelques instant silencieuse avant de lui répondre. - D'accord. L'enfant portera ton nom. J'avais cédé, mais comment faire autrement c'était tout ce qu'il désirait, je ne pouvais pas le lui refuser. - Rester ? Me dit-il. Il aurait pu se taire... Il aurait dû se taire. Mais il semblait vouloir se justifier. - Je viens déjà d'un autre district, Chris. Je n'ai pas ma place dans celui-ci. J'étais déjà rechercher avant de poser un pied ici. Tu sais très bien que les "repentis" n'existent pas, à l'heure qu'il est. Je te promets que jamais rien de mal ne vous arriveras, Chris. Jamais. - Je n'aurais pas dû te dire ça. C'est juste que je ne peux pas m'empêcher de m'inquiéter, m'expliquais-je » Nous conta maman. Je lui avais pourtant simplement demander pourquoi nous nous appelions Wesker alors que son nom a elle était Birkin. Gabrielle m'avait fait les gros yeux pour me faire comprendre que je n'aurais pas du lui demander, mais maman s'était contentée de sourire et de nous faire asseoir toutes les deux à côté de la cheminée. Ainsi, comme tout le monde ou presque, nous portions le nom de notre père... Il se nommait donc Al Wesker... Al... Quel prénom étrange. Peut-être étais-ce un diminutif ? Du moins c'était ce que la conversation que nous avait rapporté maman me laissait pensé. Il l'appelait toujours Chris alors qu'en réalité, son prénom était Christelle. Cette fois, je ne posais pas la question et pour cause, je n'en n'eus pas le temps. - Il est tard, les filles, nous congédia-t-elle. Vous avec école, demain. Gabby et moi sommes aller nous coucher et dès le lendemain matin, la vie repris son cours comme si rien ne s'était produit la veuille. D'un autre côté, à part des questions supplémentaire, cette conversation n'avait rien changer à ma vie. Aussi admirable soit mon père de se dresser contre le Capitole, il n'était pas là pour nous et avait laissé maman se débrouillée seule avec deux enfants. Enfin bref, une journée tout ce qu'il y a de plus normal à mon âge implique d'aller à l'école... L'école... Je hais cet endroit. Ils sont tous idiots, là-bas ! Ils ont tous un an de plus que moi, mais ils ont besoin d'entre quatre fois les explications de notre instituteur pour comprendre ce que je faisais sans avoir eu une seule explication au préalable. La stupidité était-elle une norme dont j'étais la seule à divergé ?

Qui es-tu ?

« Physique » La première chose que j'entends les autres dire sur moi, c'est ma taille une peu plus haute que les autres. Pas de grand chose, bien sûr ! Simplement que je peux me vanter de mesurer 1 mètre 54 quand les autres se tiennent environs... 2 ou 3 centimètres en dessous, rien de plus. Ensuite, ils soulignent ma couleur de cheveux. Je suis blonde. Mais attention, pas un blond platine ou au contraire à la limite du châtain. Non, plutôt blond comme le miel... Ou, la comparaison que l'on donne le plus souvent, la paille, mais c'est immédiatement bien moins flatteur ! En tant qu'adolescente, je commence un peu à ressembler à une femme... Même une peu beaucoup. Je crois que c'est ce qui fait dire aux garçons que je suis jolie. Ça et mes yeux bleus. Ils en sont tous fous, ne me demandez pas pourquoi ! D'un autre côté, j'ignore pourquoi c'est le cas, mais Gabby et moi ressemblons toutes deux beaucoup à notre père, physiquement. C'est de lui que nous tenons nos cheveux et nos yeux... Ou devrais-je dire nos "si ravissantes prunelles océan, bleus obscure et profond !". C'est un ami qui me l'a dit, un jour, et je l'ai souvent réutilisée en parlant de ma grande soeur. A vrai dire, elle a les yeux plus sombres que moi. Mais trêve de bavardage ! Il ne me reste plus qu'à parlé de mon style vestimentaire, je crois... Et bien autant dire qu'avec le peu d'argent que nous gagnons malgré nos trois salaires, nous n'avons pas de quoi être très fantaisistes... Disons que je m'en tiens au nécessaire, comme la majorité d'entre nous, de toute manière. Enfin je préciserais quand même que je préfère nettement les jupes aux pantalons... Mais je m’accommode, car le plus souvent, c'est tout ce que j'ai a mettre.

« Caractère » Sur ce point, contrairement à Gabby, je ressemble beaucoup plus à maman qu'à papa. Je suis par nature calme et discrète, mais tout sauf influençable. Le fait d'être des plus observatrices représente un avantage extrême, à condition de savoir le réutilisé. Ainsi au jeu des influences et, beaucoup plus rarement, du chantage, c'est en permanence moi qui gagne. Pourquoi ? Parce que je suis dix fois plus intelligente que tout ceux que je connais. Ce n'est pas qu'ils soient idiots, simplement que je me place loin au dessus de la norme, comme mes deux ans scolaire en témoignent. Attention, je ne m'en vante pas pour autant, c'est un fait comme un autre qui m'a surtout fait travailler à l'usine deux ans plus jeune. Et puis aussi avantageux que cela puisse être, c'est aussi un grand handicap. Pour moi, rien ne peut échapper à une logique rationnel et c'est pourquoi je me retrouve régulièrement dans des situations... Étranges. Dès que la réaction d'une personne vis-à-vis relève de ses sentiments et plus de sa raison, je ne sais plus quoi faire ou comment réagir... Et ça m'arrive plus souvent que l'on peut le croire. Autre chose : si je ne suis pas du genre à me faire remarquée, il ne faut pas non plus me tendre la perche. En effet, je ne suis pas sans fierté et les rares fois où je la défends, c'est aux risques et périls de la personne qui se risque me mettre au défis. Me cacher derrière Gabby relève autant de la peur en elle même que de la stratégie, tout dépends des cas, bien que la plus part du temps, c'est elle qui vient faire front sans me laisser le temps de me défendre seule et je n'irais pas m'en plaindre.